ROHAN (Ferdinand-Maximilien-Mériadec de) Lettre... - Lot 295 - Briscadieu

Lot 295
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ROHAN (Ferdinand-Maximilien-Mériadec de) Lettre... - Lot 295 - Briscadieu
ROHAN (Ferdinand-Maximilien-Mériadec de) Lettre du Prince Ferdinand de Rohan au Comte de Ghistelles Préfoncier à Liège, le remerciant de le prendre comme coadjuteur (auxilliaire). Il lui signifie qu'il s'acquittera avec empressement de toute commission ou emploi qu'il lui commandera : "Si les circonstances vous attirent à Paris je me trouve attaché non seulement pour l'estime mais encore par la reconnoissance la plus sincère ; si vous aviez quels commissions pour ce païs-ci, emploiez moi, je vous prie, et soiez persuadé de l'empressement que j'aurai à vous témoigner dans toute les occasions, les sentiements de respect et d'amitié avec les quels Je suis, Monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur" - Paris, le 1er septembre 1761. Signature. In-4, pliures de missive, adresse du destinataire, cachet de cire rouge aux armes de la famille de Rohan. Sous verre et baguette dorée. Ferdinand Maximilien Mériadec de Rohan (1738-1813), aristocrate et ecclésiastique français du XVIIIe siècle. Il fut l'aumônier de l'impératrice Joséphine de Beauharnais. Descend donc, aussi bien par son père que par sa mère, de la Maison de Rohan, l'une des familles de la haute noblesse les plus influentes de l'époque. Il fut prieur et docteur de la Sorbonne, grand prévôt de l'église de Strasbourg avant d'être nommé archevêque de Bordeaux le 26 décembre 1769. Confirmé à cet office le 12 mars 1770, il est ordonné évêque le 8 avril. Il n'y séjourne que très peu de temps. En 1772, il fait construire le Palais Rohan (actuel Hôtel de ville de Bordeaux) et vend pour cela des terres à l'emplacement du quartier qui porte désormais le nom de Mériadeck. Il quitte la ville avant que l'édifice ne soit achevé. Le 28 janvier 1781, il est nommé prince-archevêque de Cambrai. Il fut le dernier abbé commendataire de l'abbaye du Mont Saint-Quentin. Ayant refusé de prêter serment à la constitution civile du clergé, il quitte Cambrai pour l'abbaye de Saint-Ghislain de Mons et démissionna en 1802. Le 2 juillet 1808, il est créé comte de l'Empire.
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