[CHANCELLERIE - FRANCE] Sensuit le grant... - Lot 551 - Briscadieu

Lot 551
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Estimation :
500 - 700 EUR
[CHANCELLERIE - FRANCE] Sensuit le grant... - Lot 551 - Briscadieu
[CHANCELLERIE - FRANCE] Sensuit le grant Stille et Prothocolle de la Chancellerie de France. Nouvellement corrigé et additionné de plusieurs lettres de la Chancellerie, lesquelles deffailloyent es premières impressions. [Paris, sainct Iehan Baptiste [adresse de J. Jehannot] ; [Colophon :] Imprimé [par J. Jehannot] nouvellement à Paris, rue Neuve Nostre Dame, [c. 1520] (Terpperel ne datait quasiment jamais ses publications). In-4 : a6 A-X AA-KK4 ; illustré de 3 gravures sur bois (marque de l'imprimeur, Lelis de Justice et vignette en début de texte).Titre en rouge et noir, marque de l'imprimeur Jean Terpperel (la veuve Terpperel et Jehan Jehannot qui succède à son mari Jean Trepperel, décédé entre le 12 juin 1511 et le 17 sept. 1512. Travaille en association avec son gendre Jean Jehannot jusqu'en 1519. Jehan Jehannot a gardé l'adresse rue Neuve Notre-Dame et l'enseigne de "l'Écu de France" de son prédécesseur). Cerne clair en marge de quelques feuillets, plus large sur les deux derniers feuillets, contre-gardes et pages de gardes copieusement annotées. Basane fauve de l'époque, dos à nerfs avec manque de cuir en pied, large roulette à froid faisant décor sur plats, frottements, anciens fermoirs absents. État d'usage. L'ouvrage, édité en 1520 (il est toujours difficile de dater les ouvrages des Tréperel car la plupart de leurs livres de Tréperel ne sont pas datés) a en fait été édité par Jean Jehannot, gendre de Tréperel qui avait travaillé en association avec la veuve Tréperel jusqu'en 1519 avant de continuer à publier seul sous ma même marque d'imprimeur à l'enseigne de "L'écu de France" avec les typographies utilisées par Tréperel (on reconnait notamment le L non fermé qu'ils utilisaient). Bien qu'il demeurât à l'enseigne Saint-Laurent, sur le pont Notre-Dame, Jean Tréperel avait adopté pour marque l'écu de France, porté par deux anges. Il changea plus tard d'adresse et signa définitivement ses livres à l'Escu de France (cf marque d'imprimeur sur page de titre), quelque temps après avoir quitté, par force, le pont Notre-Dame, qui s'effondra en 1499. Nous pensons que l'atelier de Tréperel fut ensuite installé rue de la Tannerie jusqu'à ce qu'il eût pu chercher un nouveau local. Au début du XVIe siècle, les Trepperel sont établis à Paris dans la rue Neuve-Notre-Dame, haut lieu des métiers du livre à l'époque. Jean Tréperel a fait souche d'imprimeurs. Il eut un fils qui lui succéda, ainsi que sa veuve. On continua dans la maison le même genre de publications. L'exercice des Tréperel s'est prolongé pendant le XVIe siècle, ayant imprimé des romans de chevalerie, des mystères dramatiques, des poèmes ; ce sont eux qui ont le plus vulgarisé notre vieille littérature populaire par leurs éditions.
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