Bordeaux - Tabac - Guyenne - Bayonne - Saint-Jean-de-Luz DUPRÉ... - Lot 117 - Briscadieu

Lot 117
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Estimation :
400 - 600 EUR
Bordeaux - Tabac - Guyenne - Bayonne - Saint-Jean-de-Luz DUPRÉ... - Lot 117 - Briscadieu
Bordeaux - Tabac - Guyenne - Bayonne - Saint-Jean-de-Luz DUPRÉ de SAINT-MAUR (Nicolas) Mémoire relatif à quelques projets intéressants pour la ville de Bordeaux. Bordeaux, Racle, 1782. (Suivi de) Essai sur les avantages du rétablissement de la Culture du tabac dans la Guienne. Bordeaux, Racle, 1783. (Suivi de) Mémoire sur la décadence du commerce à Bayonne et Saint-Jean-de-Luz, et sur les moyens de les rétablir. Bordeaux, Racle, 1783. (Suivi de) Mémoire important sur l'administration des corvées dans la généralité de Guyenne, et observations sur les remontrances du Parlement de Bordeaux. Paris, Se., 1784. Réunion de 4 publications en un volume in-4 : 76pp., 4 planches dépliantes (dont une signalant le château Trompette) - 37pp. - 54pp. - 135pp. Papier anciennement abîmé en bordures, renforcé par des bandes de papier Japon. Veau fauve granité de l'époque, dos à nerfs orné, pièce de titre rouge, frottements, petits manques de cuir sur coupes, tranches rouges. Mémoires par Nicolas Dupré de saint-Maur, intendant de Guyenne, auquel la ville de Bordeaux doit de nombreux aménagements urbains dont le tracé du canal de ceinture de la ville qui devait assécher les marais et assurer l'écoulement des "eaux nuisibles", des pépinières de son jardin botanique ou son "Grand Théâtre" et son musée lapidaire (1783), et fut également l'artisan de l'arasement du château Trompette. Sous l'impulsion de ses grands intendants du XVIIIe siècle, la ville se dota d'un nouveau visage et abandonna son tracé médiéval. L'auteur se préoccupa également d'économie locale, de la récolte et de la vente de la résine des Landes, proposa de redresser les ports de Bayonne et de Saint-Jean-de-Luz en les déclarant zones franches et préconisa également la culture du tabac. Toutefois, sa nomination à Bordeaux ne fut pas une sinécure car il essuya constamment le refus du Parlement de Bordeaux et des États de Guyenne, mais Il réussit tout de même à imposer quelques unes de ses créations. La bourgeoisie et la magistrature firent corps contre lui. Il finit par quitter Bordeaux en 1786 et fut nommé conseiller d'État à Paris.
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