RÉVOLUTION - JUGEMENTS CONDAMNATION à MORT Réunion... - Lot 511 - Briscadieu

RÉVOLUTION - JUGEMENTS CONDAMNATION à MORT Réunion de placards de jugements de condamnations à mort en place publique de Bordeaux. - 1/ Jugement rendu par commission militaire séante à Bordeaux, qui ordonne que Jean GRANGENEUVE cadet, administrateur du département, ci-devant de la Gironde, subira la peine de mort (21 décembre 1793). Jean Grangeneuve, frère cadet de Jean-Antoine Grangeneuve célèbre avocat de Bordeaux avant la Révolution, qui adhère aux idées révolutionnaires et fonde la Société populaire de Bordeaux. En 1792 il présente un rapport demandant la déchéance du roi. Girondin, ami de Brissot, partisans de la modération, il s’oppose vigoureusement aux montagnards. Les deux frères sont condamnés à être guillotinés en décembre 1793. - 2/ Jugement rendu par la Commission militaire séante à Bordeaux, qui ordonne que Jean MERCIER-TERREFORT, ci-devant maire de Saint-Estèphe, subira la peine de mort, étant hors de la loi (16 décembre 1793). Condamné pour activités contre-révolutionnaire et complicité avec les Girondins. - 3/ Jugement rendu par commission militaire séante à Bordeaux, qui ordonne que Claude-Henry SALUSSE subira la peine de mort, étant hors de la loi comme aristocrate (14 décembre 1793). Claude-Henry Salusse, Maréchal de Camp, est envoyé à l’échafaud car il hait mortellement la Révolution, qu’il a correspondu avec des émigrés et protège les prêtres « un tel homme serait un fléau pour la patrie si une indulgence coupable détournait de lui le glaive de la justice ». - 4/ Jugement rendu par commission militaire séante à Bordeaux, qui ordonne que Louis AZEMA, commis-négociant, subira la peine de mort, étant hors de la loi comme membre de la commission prétendue populaire, et comme aristocrate (16 janvier 1794). Louis Azéma, condamné comme contre-révolutionnaire et pour avoir traité d’anarchistes, de maratistes, les républicains les plus courageux. - 5/ Jugement rendu par commission militaire séa